14/10/2015

Une jeune bijoutière passionnée part à la conquête de la Côte d'Ivoire

D’une manière générale, la presse économique et financière a tendance à mettre à l’honneur de véritables capitaines d'industrie, à l’instar du milliardaire nigérian Aliko Dangote ou du magnat sud-africain Patrice Motsepe, ce qui paraît plus que justifié, car elle permet à de porteurs de projet lambda de s’identifier à ces personnages publics et d’en constituer une source supplémentaire de motivation pour mener leur start-up ou leur PME vers le succès.
A l’inverse, de nombreux entrepreneurs, parmi lesquelles des personnes avec qui j’ai pu échanger via www.McKenson-invest.com et en dehors de la plateforme en ligne, sont animés par la rage de vaincre mais peinent à gagner en visibilité. Certes, leur concept ne présente pas un caractère innovant ou n’est pas l’invention du siècle ; toutefois il semble présenter un potentiel commercial gigantesque.

Start-up & Co donne la parole à de jeunes patrons de toute nationalité ayant déjà testé leur idée, mais ayant besoin de faire passer leur entreprise à un stade de développement plus avancé et convaincre des investisseurs potentiels de la viabilité de leur projet. A travers leur parcours, vous serez en mesure de mieux appréhender les raisons de leur succès – ou leur échec – leurs atouts, leurs points faibles, leurs doutes, les difficultés auxquelles ils sont confrontés…
Nous vous présentons Madame Kitasso N'gatta Nina-Irène, Directrice générale de la Bijouterie aux parures Schekina, une jeune femme entrepreneur en Côte d’Ivoire, un pays en pleine renaissance économique.


Start-up & Co : Bonjour Irène. Pouvez-vous présenter votre parcours, ainsi que votre équipe ?

N'gatta Nina Irène Kitasso : Après avoir effectué ma scolarité au Lycée Municipal d'Adiaké,  une ville située au sud-est de la Côte d'Ivoire, j’ai suivi en trois ans une formation en bijouterie à l'Ecole Ivoirienne de Bijouterie et Métier Annexes à Abidjan. J’ai d’abord créé un commerce de denrées diverses avant de me lancer véritablement dans la bijouterie en mettant sur pied un atelier qui a mené à la création de la « Bijouterie aux parures Schekina » en 2008.
Je m’appuie sur des collaborateurs-clé compétents pour gérer ma boutique :

-   Konan Koffi Norbert, responsable financier et de production, diplômé en BTS banque,

-   Essoh Esmel Paul, responsable technique et des projets, diplômé en BTS option Travaux publique,

-   Zadi Oble Maxime,  technicien décorateur d'art, 

Je dispose également de deux ouvriers qualifiés.



Start-up & Co : la Bijouterie aux parures Schekina en quelques mots. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre société ?

N.N.I.K : La Bijouterie aux parures Schekina est une entreprise de fabrication et de vente de bijoux de haut de gamme ou à bas prix. Elle fournit également des services relatifs aux cérémonies de mariage, d’où la fabrication d'alliances. Mes collaborateurs et moi-même avons utilisé le nom "schekina" pour attirer la gloire de Dieu sur notre activité et sur nos clients. Notre vocation est d'aider les personnes à acquérir des bijoux à moindre coût et faire la promotion de l'artisanat par la bijouterie.


Start-up & Co : Lorsque vous étiez enfant ou adolescente, que rêviez-vous de faire plus tard ?

N.N.I.K : Je suis passionnée par l’entrepreneuriat depuis toute petite. J’ai pris exemple sur mon grand-père, un entrepreneur qui a réussi sans avoir obtenu le moindre diplôme.
Dès ma tendre enfance, je développais inconsciemment des attitudes dignes d’un entrepreneur aguerri : déjà à l'école primaire, j’utilisais l’argent dédié à mon petit déjeuner pour acheter des friandises en vue de les revendre un peu plus cher, de telle sorte d’obtenir un bénéfice. Je ne souhaitais pas trop dépendre de mes parents, dont la situation financière était de plus en plus difficile. Très tôt, j’avais compris que le fait d’entreprendre est le meilleur moyen de réussir dans la vie, en optant pour l’une des deux solutions : soit en concrétisant une idée qui vous travaille depuis longtemps ou bien en faisant des études à l’université ou dans une école de commerce qui encouragent la création d'entreprise.


Parallèlement à l’entrepreneuriat, je rêvais également de devenir magistrat.


Start-up & Co : Comment avez-vous eu l’idée de lancer votre concept ? Qu’est-ce qui vous a motivé à créer votre entreprise ?

N.N.I.K : Mes collaborateurs et moi-même sommes partis du constat que les bijoutiers européens présentaient des catalogues qui n’accordaient pas ou très peu d’importance aux objets d'art,  potentiellement « plus vendeurs ». D’autre part, la plupart des bijoutiers africains faisaient totalement l’impasse sur les catalogues qui doivent permettre de montrer l’étendue de leur gamme et qui donnent l’occasion aux clients de préparer avant de se rendre à la boutique qui non seulement ne faisaient pas de catalogues pour faire la promotion de leurs produits. De surcroit, ils négligeaient la phase de finition  qui confère pourtant aux bijoux leur éclat final et leur raffinement. Plus alarmant, ils travaillaient dans le secteur informel et le prix des bijoux n’était pas adapté au pouvoir d'achat des clients locaux. Nous avions été motivés par notre désir de vouloir trouver des solutions aux problèmes que je viens d’énumérer.


Start-up & Co : Quelle est votre clientèle cible ?

N.N.I.K : les personnes de tout âge, les femmes qui s’offrent des bijoux, la gente masculine…


Start-up & Co : Pouvez-vous décrire une journée-type que vous vivez en tant qu’entrepreneur ?

N.N.I.K : Une journée-type ? Réception des commandes, accueil de clients, fabrication des bijoux, travail de prospection … Cela peut engendrer du stress à mes troupes et moi-même, surtout lorsque nous n’arrivons pas à honorer une commande importante. A contrario, toute l’entreprise se sent joyeuse quand les colis sont livrés à temps ou lorsque les clients nous manifestent une grande satisfaction.


Start-up & Co : Comment vous démarquez-vous de vos concurrents ?

N.N.I.K : Nous nous démarquons de nos concurrents en privilégiant l'optimisation de notre démarche qui va dans le sens de la satisfaction de nos clients et un service de qualité hors pair.



Start-up & Co : Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confrontée lors du démarrage de votre société ?

N.N.I.K : Tout d'abord nous avions manqué de moyens matériels et financiers proportionnels à l’ambition du projet. D’autre part, je me suis rendue compte que je devais parfaire mes connaissances entrepreneuriales, managériales et techniques.



Start-up & Co : Comment vous y êtes-vous prise pour combler vos lacunes ?

N.N.I.K : Je me suis mise à  lire des magazines consacrés à l'entrepreneuriat tels que «Management » , « l' Entreprise » , « Amina », « Entreprendre » et bien d'autres.  J'ai cherché à avoir un mentor et solliciter les services de consultants. Bien entendu, je me suis entourée de collaborateurs dont les postes de travail requièrent une haute technicité.



Start-up & Co : Quel genre de sacrifices avez-vous dû consentir pour exercer en tant qu’entrepreneur ?

N.N.I.K : Je me suis privée de bonnes choses, d’une garde-robe de beaux vêtements etc…  J’étais contrainte de travailler et de dormir au magasin. En somme, j’ai dû réduire mon train de vie pour épargner et injecter l’argent dans l’entreprise.



Start-up & Co : Quel est le plus grand échec que vous avez subi dans votre métier d’entrepreneur ?

N.N.I.K : Mon plus grand échec fut de ne pas soucier de la rentabilité de ma toute première entreprise qui vendait des denrées alimentaires, alors que la préoccupation première d’un entrepreneur est de faire des profits.



Start-up & Co : Que vous manque-t-il pour développer votre activité ?

N.N.I.K : Il nous manque des financements. Je suis à la recherche d’investisseurs.



Start-up & Co : A quoi vont vous servir les financements que vous recherchez ?

N.N.I.K : les financements recherchés vont servir à augmenter les appareils et outillages relatifs à l’élaboration de bijoux, s’approvisionner en stock de matières et installer un showroom.


Start-up & Co : Avez-vous  déjà approché des banques ?

N.N.I.K : J’ai plutôt sollicité des prêts auprès de structures de microfinance. Malgré la petitesse des sommes octroyées, j’ai pu faire fonctionner ma boutique tant bien que mal.


Start-up & Co : Il existe d'autres opportunités avec un potentiel de retour sur investissement plus important que celui de la bijouterie: l'agro-business, la téléphonie mobile, le logement, la santé etc... . Ne craignez-vous pas que d'éventuels investisseurs se désintéressent de votre activité ?

N.N.I.K : Non je ne crains pas ce fait. Il existe un réel marché en Côte d’Ivoire. D’ailleurs, quel que soit le continent, vous trouverez toujours une personne qui achètera des bijoux pour des raisons d’ordre affectif, esthétique, social... Je crois très fort en mon affaire.

Start-up & Co :   De nombreux investisseurs internationaux continuent à percevoir l’ensemble de l'Afrique comme un continent à risque. Que répondez-vous à un Business Angel qui hésiterait à investir en Côte d’Ivoire et particulièrement dans votre société ?

N.N.I.K : Il n'y a rien à craindre ! Les différentes crises qui ont secoué la Côte d’Ivoire font désormais partie du passé. De nombreuses réformes ont été entamées pour rendre l’environnement des affaires plus attractif.


Start-up & Co : Quels sont les entrepreneurs à succès qui vous inspirent le plus et vous font avancer dans votre projet ?

N.N.I.K : Il y a d'abord vous-même Harley McKenson. Je suis avec intérêt vos actions via les plateformes www.startupstreet.biz et www.McKenson-Invest.com  . Je m'inspire grandement de Jean Kacou Diagou, le PDG de NSIA banque et président de la Confédération des Entrepreneurs de Côte d'ivoire. Je tiens également à mentionner Monsieur N'Zikan, un grand entrepreneur intervenant dans plusieurs secteurs d’activité. Enfin, il y a Steve Job qui, malgré quelques échecs retentissants, avait su rebondir de manière magistrale grâce aux smartphones.



Start-up & Co : Quels conseils donneriez-vous aux étudiants, aux jeunes diplômés et aux autodidactes qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en Côte d’Ivoire?

N.N.I.K : J’exhorte tout ce groupe à s'impliquer pleinement car entreprendre, c'est une aventure parsemée d’embuches. Celui qui sait la mener arrive à un succès certain. Il faut s'armer de courage, de discipline et de foi.


Pour obtenir un complément d’information sur la Bijouterie aux parures Schekina, vous pouvez vous rendre sur sa page Facebook en cliquant sur le lien hypertexte suivant :




                  Réalisé par: Harley McKenson
Fondateur de www.McKenson-Invest.com 
Suivez nous sur twitter :      Start-up & Co

15/03/2015

Lancer sa Start-up : 21 Signes Qui Ne Trompent Pas

créer son entreprise
L’Afrique est devenue sans conteste une terre d’opportunités pour les porteurs de projet , les entrepreneurs et les investisseurs du monde entier. Dans un contexte économique favorable dans lequel « tout est possible » malgré un environnement institutionnel hostile à la prise de risque entrepreneurial, qui n’a pas rêvé d’être patron ?
Nombreux sont ceux qui se demandent si on naît entrepreneur ou si on le devient. Peu importe de quel côté vous vous situez, vous avez pris conscience que vous possédez peut-être quelques traits de caractère propres à un dirigeant d’entreprise. De ce fait, vous êtes probablement prêt à faire le grand saut et à vous mettre à votre compte. Même si vous n’êtes pas né avec de telles dispositions, vous pourriez en développer certains aspects.
Voici 21 signes qui vous aideront peut-être à y voir plus clair dans votre aptitude à vous lancer dans les affaires. 


1°) Vous avez le sens de l’organisation

Gérer une entreprise requiert des compétences, des aptitudes et des connaissances spécialisées. A un certain stade de son développement, vous seriez dans l’obligation de recourir à des experts tels que des avocats ou des experts-comptables. Mais au début, il est fort probable que vous ne comptiez que sur vous-même pour suivre la trésorerie, déléguer suffisamment de responsabilités à vos collaborateurs ou présenter vous-même votre start-up à  un business angel .  Vous ne pourrez pas vous acquitter correctement de votre mission sans être bien organisé.

2°) Vous êtes conscient de l’importance des opportunités d’affaires à saisir


La concurrence est faible en Afrique, voire inexistante, dans tous les secteurs d’activité et les besoins les plus basiques sont importants : se vêtir, se déplacer, consommer, ou communiquer, si vous êtes un entrepreneur audacieux, vous serez en mesure de répondre aux besoins des consommateurs sur l’immense marché que constitue le continent africain.


3°) Vous ressentez le besoin d'aider les gens


S'entraider, cela fait partie de la culture africaine. Si vous êtes habité par ce désir puissant d’aider les personnes en leur fournissant des produits et services adaptés à leurs besoins il s'agit là aussi d'un signe clairement révélateur de votre potentiel à diriger une entreprise. Cette volonté d'aider les gens à améliorer leur vie quotidienne permet de mieux conjuguer les joies et les peines que connait un patron de start-up dans ses obligations. Les entreprises les plus solides au monde sont celles qui ont su répondre à une besoin réel, concernant un produit que tout le monde s'arrache.

4°) Vous souhaitez créer des emplois



Dans un contexte économique africain où les autorités ne ménagent aucun effort pour mettre en œuvre les réformes structurelles susceptibles de favoriser la création d’emplois, vous avez une pensée toute particulière pour certains de vos anciens collègues et camarades d’université en quête d’un nouveau job, des personnes avec lesquelles vous avez partagé des moments exceptionnels et forts.


Si vous avez une totale confiance en eux et détectez leurs talents, vous pouvez les aider à s’en sortir en créant une entreprise qui pourra les embaucher.

5°) Vous affirmez une inébranlable force de conviction


Vous avez la certitude que vous êtes en mesure de bâtir une bien meilleure entreprise. Vous péchez sans doute par excès de confiance. Toutefois, votre intime conviction selon laquelle vous pouvez pérenniser et développer votre affaire mieux que quiconque dans le monde vous donnera de l’élan.

6°) Vous avez toujours voulu être votre propre patron


Que vous soyez obsédé par l'idée de vouloir tout contrôler ou que vous ne supportez pas de recevoir des ordres au travail, vous êtes particulièrement déterminé pour devenir chef d’entreprise.

A lire également: 20 Questions à Se Poser Avant de Quitter Son Job Pour Créer sa Start-up

7°) Vous êtes capable d'inspirer les autres

 

Vous êtes la personne vers qui on peut se tourner pour obtenir des conseils aux heures difficiles. Si vous adorez assumer ce rôle, le fait de posséder votre propre entreprise vous offre la possibilité d’inciter ceux qui vous entourent à monter leur propre boite.

8°) Vous détestez rester assis derrière un bureau

 

Si vous vous sentez comme enfermé dans une cage sur votre lieu de travail, prenez le large et travaillez pour votre propre compte dans un endroit de votre choix.

9°) vous n'avez jamais eu peur de l'échec


En tant que chef d’entreprise, vous allez probablement essuyer de nombreux échecs. Si vous êtes toujours d’attaque pour monter votre affaire, vous pourrez tirer des enseignements de vos déboires passés dans d'autres start-up pour mieux rebondir.




10°) Il existe des pépinières de talents en Afrique

Que vous soyez membre d’un réseau d’étudiants africains de Grandes Ecoles ou une personne déjà entrée dans la vie active, vous êtes entouré d’équipes qualifiées et compétentes.


Vous pourrez les encourager à rejoindre votre start-up en leur offrant par exemple une ouverture au capital de l’entreprise et un environnement de travail, stable, agréable et stimulant.

11°) Vous êtes un leader né


Avoir un excellent concept est une chose, savoir  la communiquer et rallier des personnes à cette idée en est une autre. Si vous possédez le leadership nécessaire pour rassembler et motiver vos troupes, vous pouvez envisager de créer votre entreprise.

A Lire également : Réussir Sa Startup : Les 10 Traits de Caractère d'un Leader 

12°) Vous êtes un amateur de sensations fortes


Certains n'aiment pas prendre des risques, d’autres sont plutôt de la trempe des aventuriers. Rien ne vous semble plus passionnant que de trouver une bonne idée d'affaires et de vous engager à fond jusqu’à sa réalisation, tout au long de l’aventure entrepreneuriale avec ses hauts et ses bas.






13°) Vous faites preuve d’un grand sens de la débrouillardise

Si vous parvenez à accomplir des choses dans la vie de tous les jours sans avoir recours à des moyens conséquents, n’hésitez pas à mettre vos talents et vos aptitudes à contribution dans un environnement professionnel où vous pourriez faire toute la différence.



14°) Vous êtes pragmatique


Vous faites partie de ceux qui estiment que le fait d’entamer une réflexion approfondie peut couper votre élan et paralyser votre action.  Vous devez vous donner un minimum de temps pour concrétiser votre projet de start-up. Si vous considérez que le fait de trop cogiter peut couper votre élan, adoptez ce slogan : « Agissez d’abord.  Réfléchissez ensuite » .

15°) Vous êtes motivé


Vous n’avez pas besoin de vous entourer de personnes qui vous transmettent une énergie communicative et un enthousiasme abondant. Vous vous réveillez chaque matin et déployez tous vos efforts pour aboutir à des solutions sans une intervention externe.  Votre engagement personnel jouera un rôle-clé dans la réussite de votre projet.



16°) Vous pouvez vous permettre de prendre des risques.


Le fait d’être célibataire et de vivre seul sans enfant vous donne toutes les chances de vivre pleinement votre aventure entrepreneuriale. Si, au contraire, vous disposez d’attaches familiales, vous devez vous assurer que vos proches vous soutiennent et vivent bien votre projet.

17°) vous possédez une éthique de travail remarquable

 

Vos principes vous permettent  de matérialiser vos rêves et atteindre vos objectifs avec aisance. Pourquoi ne pas les mettre au service de votre start-up dont vous seriez le fondateur et le gérant.


18°) Vous fixez vos propres horaires

Vous avez l’habitude de travailler à votre rythme pour « casser » la routine et d’être moins sous tension. Un aménagement du temps de travail que vous procure votre statut de chef d’entreprise vous donne l’occasion d’apprécier une meilleure qualité de vie : davantage de temps personnel pour vos proches ou des vacances, engendrant une meilleure productivité.


19°) Vous aimez vous engager dans l’inconnu

Vous vous reconnaissez dans ces profils de personnes qui font de l’incertitude non pas un problème, mais une solution, car vous combattez vos ignorances pour progresser. Plus votre degré d’incertitude est élevé, plus vous chercherez à apprendre et comprendre, et vous serez en situation d’anticiper, de vous adapter et agir. En tant qu’entrepreneur, cet état d’esprit vous permettrait d’appréhender des négociations, en vue de la signature d’un important contrat



20°) Vous êtes prêt à relever de nouveaux défis


Vous êtes sans doute en proie à des difficultés insurmontables dans votre emploi actuel, au risque de ressentir de l’ennui. Le parcours, même réussi, d’un entrepreneur est également parsemé d’embûches. A cet égard, le challenge entrepreneurial est peut-être davantage conforme à vos attentes.

21°)  Vous souhaitez acquérir de nouvelles compétences

 

Certaines personnes ont une insatiable volonté de progresser et une perpétuelle soif d'apprendre. En tant que salarié, le risque d’effectuer le même travail pendant de nombreuses années est grand. A l’inverse, vous pourriez arriver à vos fins si vous endossez le costume de chef d’entreprise.

  

21°) Vous voulez assurer votre propre sécurité de l’emploi


L’une des pires choses au monde qui puissent vous arriver est de travailler pour quelqu'un d'autre enclin à vous congédier sans état d'âme à la moindre occasion ou lors de la vente totale de votre startup à des investisseurs. Créer votre entreprise pourrait vous garantir la sécurité de l’emploi.



                                         

Contributeur:  Harley McKenson
Fondateur & Gérant de www.McKenson-Invest.com
Suivez nous sur twitter : Start-up & Co




06/03/2015

Passer de Fonctionnaire à Entrepreneur en Afrique : Mission Impossible ?

Passer du fonctionnariat à l' Entrepreneuriat

« Je veux devenir fonctionnaire » ; « Je souhaiterais travailler dans l’administration plus tard » ; « mon rêve le plus cher est d’être ministre ou président ! ».
J’ai entendu maintes fois ces phrases lorsque j’étais étudiant.  Malheureusement, cette triste réalité est toujours, voir plus que jamais d'actualité dans la plupart des pays francophones d’Afrique subsaharienne, au sein desquels la puissance publique telle que nous devons la concevoir, c’est-à-dire menant des actions au service des citoyens, en prise directe avec les préoccupations premières du peuple est quasi inexistant et doit faire face en permanence à des difficultés budgétaires et de trésorerie, occasionnant des non-paiements de salaire pendant de nombreux mois aux fonctionnaires, aux boursiers et aux pensionnés.
Si le fonctionnariat demeure « la voie royale » pour de nombreux jeunes issus du continent africain, les fonctionnaires déjà en place ont toutefois la possibilité de franchir le pas en travaillant dans le secteur privé et le cas échéant, en fondant leur start-up .

Si vous vous trouvez dans ce cas de figure, vous pouvez encore donner du sens à votre engagement professionnel. Découvrez sans attendre les avantages que procure le fait d’exercer un métier dans le privé.



1°)  Les retards de paiement sont peu fréquents dans le secteur privé

Il est évident que vous ne serez aucunement confronté à un problème identique à celui des non-paiements des salaires des fonctionnaires si vous travaillez dans le secteur privé. La régularité du paiement y est assurée avec un intervalle plus régulier que dans la fonction publique. Avec un peu de chance, votre salaire de cadre de haut niveau pourrait même être multiplié par 2, voire par 3 si vous postulez au sein d’une start-up locale à fort potentiel de croissance  ou dans une filiale africaine d’une entreprise multinationale.

2°)  Il fait bon vivre dans les startups africaines

Au regard de quelques plans d’affaires que j’ai pu analyser sur la plateforme www.McKenson-Invest.com, les fondateurs de startups sur le continent africain n’hésitent plus à s’aligner sur leurs homologues européens pour choyer leur personnel :

      - Une flexibilité des horaires plus accentuée que celle pratiquée au sein de la fonction publique, permettant ainsi de mieux s’organiser, 
      - Un système de primes à l’innovation
      - Une promesse d’ouverture du capital de l’entreprise aux salariés, indexée au respect des objectifs fixés par les responsables de chaque département,
      -  Des structures hiérarchiques courtes contenant des niveaux intermédiaires faibles entre le personnel de direction et les salariés non-cadres, tout l’opposé d’une bureaucratie lourde, symbole par excellence de la fonction publique dans quelques pays d’Afrique,

      Le fait de bien se sentir dans sa sphère de travail, en harmonie avec le cadre privée favorise le dépassement de soi ainsi que l’esprit d’appartenance à une organisation et décuple la motivation grâce aux récompenses internes.


3°) De nouveaux besoins en compétences

Le foisonnement de start-up en Afrique va engendrer l’apparition de postes très qualifiés de niveau bac + 2 et plus. Les gros bataillons d’employeurs se trouvent du coté des acteurs qui recherchent des compétences liées aux cinq fonctions-clé indispensables à la bonne marche d'une’entreprise :

-          La Vente, qui constitue le poumon même de la structure. Cette fonction est malheureusement mal assurée dans les entreprises en phase de démarrage. Elle englobe l’administration des ventes proprement dite et le Marketing
-          Le service Achat, consistant à établir de bonnes relations avec les fournisseurs de façon durable,
-          Le Service Administratif, une fonction difficile qui exige davantage d’énergie. Il consiste à gérer les employés à faire le point avec le comptable ou à négocier une levée de fonds avec des investisseurs


-          La Production, menant à la fabrication du bien ou la prestation du service,
-          Les Finances, dont l’objectif est d’établir des prévisions de trésorerie très régulières, facturer les clients le plus vite possible, veiller à ce que ces derniers règlent leur paiement à la date prévue et de les relancer au moindre retard, en vue de maintenir la rentabilité et la longévité de l’entreprise.






4°) Il existe dans le privé une grande réactivité dans le processus de prise de décision

Au sein de la fonction publique dans quelques pays africains, la lourdeur administrative paralyse de temps à autre le processus de décision, d’autant plus que les rouages de l’administration s’entremêlent avec des décisions de politique politicienne. Les enjeux de pouvoir sont donc différents selon qu’on travaille dans le secteur privé ou dans le public. Le processus est particulièrement long dans les projets d’envergure nécessitant le recours à des fonctionnaires et des élus, alors que "l’agilité" d’une start-up permet aux cadres une rapidité de prise de décision.


5°) Pourquoi ne pas créer votre propre startup ?

Après la Chine, l’Afrique est devenu la « Nouvelle frontière » du 21ème siècle où il faut investir. Malgré les lenteurs administratives pour lancer son activité, il existe un véritable engouement pour l’entrepreneuriat, comme l’illustrent très bien les projets en ligne sur www.McKenson-Invest.com . L’apparition d’incubateurs pour accompagner les entrepreneurs et la multiplication des concours à la création d’entreprise ont accéléré ce phénomène.
Si vous avez un esprit d’initiative hors du commun et le gout du risque, tournez-vous vers des secteurs qu' un business angel pourrait considérer comme rentable : l’Agro-Business, la Santé, la Finance, le Bâtiment et la Grande Distribution

A lire également: 7 Signes Qui Montrent Que Vous Etes Un Entrepreneur En Puissance 





Pour aller plus loin :


                                           

Contributeur: Harley McKenson
Fondateur & Gérant de www.McKenson-Invest.com
            Suivez nous sur twitter :      Startups & Co